Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Tisseau, Violaine (1978-....)
Titre(s) : Être métis en Imerina, Madagascar, aux XIXe -XXe siècles [Texte imprimé] / Violaine Tisseau ; préface de Faranirina V. Rajaonah
Publication : Paris : Éditions Karthala, DL 2017
Impression : 91-Courtaboeuf : Impr. Tirage
Description matérielle : 1 vol. (416 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Hommes et sociétés
Lien à la collection : Hommes et sociétés
Note(s) : En appendice, choix de documents. - Bibliogr. p. 383-407. Glossaire
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Paris 7 : 2011. Titre de soutenance
: Le pain et le riz : métis et métissage, entre Européens et Malgaches, dans les Hautes
Terres centrales de Madagascar aux XIXe et XXe siècles
Autre(s) auteur(s) : Rajaonah, Faranirina V.. Préfacier
Sujet(s) : Métis -- Conditions sociales -- Imerina (Madagascar) -- 1800-....
Métis -- Politique publique -- Imerina (Madagascar) -- 1800-....
Relations interethniques -- Madagascar -- 1800-....
Indice(s) Dewey :
305.800 9691 (23e éd.) = Groupes ethniques et nationaux - Madagascar
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-8111-1855-6 (br.) : 27 EUR
EAN 9782811118556
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45278682q
Notice n° :
FRBNF45278682
Résumé : L'histoire de Madagascar est marquée, depuis l'origine de son peuplement, par l'importance
des courants migratoires. De ce fait, les relations intimes entre vazaha (étrangers)
et malgaches y sont anciennes. La colonisation de l'île, en 1896, va pourtant conduire
à l'émergence de la « question des métis », commune à l'ensemble de l'empire français.
Soucieuses de maintenir une situation coloniale hiérarchisée, ordonnée et cloisonnée,
les autorités entreprirent une politique particulière à l'égard des métis, qui s'est
concrétisée notamment par leur dénombrement, leur prise en charge dans des institutions
spécifiques et l'aménagement de la législation pour faciliter leur accès à la citoyenneté
française. Parce que les institutions recueillant les métis y étaient localisées,
parce que ces derniers y étaient les plus nombreux et parce que les relations avec
l'étranger y étaient ambivalentes, l'Imerina devint le lieu principal d'expression
de cette « question métisse ». Or, cette société était organisée en groupes statutaires
hiérarchisés dont les unions étaient réglementées. Son fonctionnement en foko (dèmes)
associait en outre territorialité et ancestralité. Dès lors, comment les métis, dont
l'origine dérogeait en partie à ces règles, ont-ils pu inscrire leurs trajectoires
dans cette région ? Si cet ouvrage est centré sur le moment colonial (1896-1960),
il remonte néanmoins au XIXe siècle précolonial pour montrer comment la colonisation
a construit la catégorie « métis ». Il intègre aussi des prolongements contemporains,
en analysant, notamment à travers les récits de vie, comment les métis ont su contourner
ou se réapproprier cette catégo-risation en jouant de leurs appartenances multiples.
[source éditeur]